1989-2007

Peindre le pays où fleurit l’oranger

Inéluctable éclaircissement de la palette. L’allègement enfin, l’abandon à la lumière du sud, le pur plaisir de peindre. Mémoire du tableau, organique, expressive, superpositions, transparences, profondeurs. Mûrissement intérieur. Arriver à dire la souffrance avec grâce, vouloir être aimé malgré tout. Un optimisme forcené dans la tragédie, un arrêt sur le monde tel qu’il est. Peindre le devant soi et le en soi. Observation et introspection, universalité et individualité, l’idéal romantique du peintre de paysage. Unir l’être, l’art, la nature. L’expérience, la sensation, la violence des sentiments comme absolus.