La nuit descend des arbres
L’abstraction expressive est en place. Les titres renseignent, le peintre est en pleine nature, la colline, la source, la lumière, la chaleur, le défilé, le soleil. Les peintures sont réalisées en Provence, en plein air, riches de couleurs. De retour à Lausanne, les tons sourds reprennent leurs droits, l’obscurité s’installe, comme si s’instituait alors une confrontation des deux registres. Densité du rouge et du bleu, violet violent, présence incontournable du noir. Jeter la peinture pour dire l’instant de la création, l’individualité, la liberté conquise. Aucune notion de mouvement, de temps, ni d’espace. Aucun repère figuratif ou même d’échelle.